A l’occasion de ces tournées, le ministre Dandjinou a signifié que la radio reste et demeure le moyen d’information, par excellence. «Cela est lié à sa capacité à franchir d’importants obstacles tant géographique, technologique, économique que linguistique ; des obstacles qui, pour certains moyens classiques ou modernes d’information et de communication, paraissent quasi insurmontables», a-t-il indiqué.

L’édition 2020 de la Journée mondiale de la Radio se déroule à un moment où le Burkina Faso subit les assauts répétés du terrorisme et de réelles menaces pour son vivre-ensemble et sa cohésion sociale.

Dans ces conditions, le ministre de la Communication a indiqué qu’«il se pose la délicate question du respect et de la protection de l’intégrité physique des travailleurs des médias ainsi que celle de la sécurisation des investissements réalisées par les promoteurs. En dépit de ces difficultés, les radios et leurs acteurs sont restés attachés à leur mission, donnant les moyens de la résilience aux populations et jouant l’interface entre le citoyen, l’autorité et les autres acteurs».

C’est ainsi que le ministre Dandjinou a rendu un vibrant hommage au personnel des radios visitées ainsi qu’à toutes les stations de radio publiques et privées au Burkina Faso, aux organismes de régulation et d’autorégulation, aux organisations professionnelles des médias, aux auditeurs, dans toutes leurs composantes, pour les efforts inlassables, les énergies et les stratégies déployées pour se remettre, sans cesse, à l’ouvrage afin de préserver la liberté de la presse, la liberté d’expression, la cohésion sociale et la démocratie au Burkina.

Tout en saluant les efforts des hommes de radios du Burkina Faso pour la qualité de leur travail, il les a appelé à continuer à travailler avec professionnalisme dans le sens de la préservation du vivre-ensemble.