Pour le ministre le thème général des UACO interpelle  les écoles de formation, en ce sens que les hommes et les femmes de médias qui seront formés dans ces écoles travailleront demain sur le terrain, à véhiculer l’image de l’Afrique. « L’information est un enjeu essentiel dans la vie d’une nation. Je me réjouis du cadre fédérateur qui a été mis en place par les écoles en 2017  et qui permet de mutualiser les énergies et de partager les bonnes pratiques pour une formation plus efficiente des professionnels du secteur de la communication et des médias dans nos pays respectifs », a affirmé Rémis Fulgance Dandjinou.

Il a donc salué l’avènement du REIFFICA qui est devenu un partenaire majeur des UACO. Avant d’ajouter que les questions sécuritaires constituent des préoccupations pour la sous-région et la communauté internationale. Selon lui, elles impactent considérablement la vie et menace le vivre ensemble des populations et les efforts de développement des pays. Dans un tel contexte a-t-il laissé entendre, l’information et la communication deviennent des armes à double tranchant qui doivent être utilisées avec beaucoup de délicatesse.  

Le délégué général des étudiants de l’ISTIC, Gnarkité Da a quant à lui,  salué l’institution du forum des écoles dans les UACO et a souhaité qu’elle soit pérenne et une tribune porteuse de propositions concrètes à même de contribuer à améliorer la qualité de la formation et partant, la qualité des ressources humaines qui sortiront de ces écoles et instituts.

Pour lui, le Forum des écoles et des instituts de formation en information, communication et cinéma s’aligne sur le thème général des UACO en optant de converger les débats vers la problématique : « Crise sécuritaire et défis de la formation dans les métiers de l’information, de la communication et du cinéma ».  En focalisant les débats sur ce thème, les écoles de formation en information, communication et cinéma donnent un signal fort pour la réorientation des curricula vers une formation en phase avec les nouveaux défis de la profession dans un contexte marqué par une insécurité grandissante.

« Les futurs hommes de terrain, que nous sommes, doivent être préparés à composer avec ces enjeux de l’heure à travers un redimensionnement de la formation qui intègre impérativement ces nouvelles donnes », a déclaré Gnarkité Da.