La couverture médiatique des échéances électorales de 2020, le rôle des médias dans la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble et la récurrente question du financement de la presse privée ont été au cœur des échanges.

Attaché à la coexistence pacifique des populations, Rémis Dandjinou a appelé à la responsabilité collective des médias.

A ce sujet, le premier responsable du département de la Communication a exhorté les hommes de médias à toujours mettre en avant l’intérêt général dans le traitement et la diffusion de l’information.

Rémis Dandjinou a, du reste, rappelé le communiqué du Conseil supérieur de la communication appelant à bannir les reportages déguisés des campagnes électorales.

Tout en saluant le travail abattu par les médias de proximité, le ministre Dandjinou a sollicité leur accompagnement autour des questions de développement. Il a, par exemple, cité le cas de la maladie à coronavirus qui mérite, selon lui, le concours participatif des organes de presse.

Préoccupation récurrente, la question du financement de la presse privée a cristallisé les débats. Faute d’information ou de maîtrise des dossiers de demande de prêt, nombre d'organes privés n’ont pas pu profiter du financement du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP).

C'est ainsi que le premier responsable de cette structure, Monsieur Bê Palm a été invité à renforcer la communication autour du prêt et de la subvention de l’État accordée à la presse privée.

Pour mieux bénéficier de l’accompagnement du FAPP, le ministre en charge de la Communication a appelé les médias à mutualiser les moyens et à initier des projets structurants au profit de leurs entreprises de presse.