Traité sur le commerce des armes : des journalistes et communicateurs outillés sur les textes qui encadrent le transfert et l’utilisation des armes au Burkina Faso
L'atelier vise notamment à renforcer les connaissances des participants sur le cadre général du TCA, l’application du Traité au Burkina Faso et les démarches en matière de prévention et de lutte contre le détournement des armes classiques dans le cadre des transferts. Ainsi durant 48h, les journalistes et communicateurs seront outillés sur les textes qui encadrent le transfert et l’utilisation des armes au Burkina Faso en particulier et plus globalement sur les traités et conventions dans le secteur des armes au plan international. Pour ces participants, la connaissance des textes qui régissent les armes est plus que primordiale pour la qualité des articles qu’ils auront à produire et des diffusions liés à cette thématique.
Dans son discours, la secrétaire générale du ministre de la communication et des relations avec parlement, Mme Hortense Zida a affirmé que le TCA est incontestablement un instrument à saluer car il permet d’insuffler un dynamisme visant à établir des normes et des obligations aux Etats parties à ce traité dans le commerce international des armes conventionnelles.
Le Burkina Faso qui a ratifié le traité, s’est engagé à sa mise en œuvre à travers plusieurs activités parmi lesquelles l’internalisation dudit traité dans sa législation nationale et la mise en place de mécanismes qui tiennent compte des principes édictés par ce Traité. « Dans un environnement sécuritaire des plus difficiles, caractérisé par la recrudescence des actes de terrorisme et de djihadisme, le contrôle international des transferts d’armes apparait comme un espoir pour tous les Etats d’accroître la lutte contre ces actes de violence armée, de criminalité et des trafics de tous genres », a souligné Mme Zida.
Adopté par l’Assemblée générale des Nations unies le 02 avril 2013 et entré en vigueur le 24 décembre 2014, le Traité sur le commerce des armes (TCA) vise notamment à instituer des normes internationales communes les plus strictes possibles afin de réglementer le commerce licite des armes conventionnelles, de prévenir et éliminer le commerce illicite de ces armes, ainsi que d’empêcher leur détournement.